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Pour atteindre l'objectif d'une augmentation de la température réduite à 1,5 degré, les petits gestes quotidiens ne suffiront pas. Trier ses déchets ou couper l'eau en se brossant les dents est certes utile, mais largement insuffisant. Selon une étude de Carbone 4, les entreprises et les services publics devront être les premiers contributeurs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (jusqu'à 80 % des réductions). S'il est urgent d'agir, toutes les entreprises ne sont pas pleinement conscientes du rôle clé qu'elles doivent jouer pour assurer un avenir durable à notre humanité.
Pour relever le défi de la confiance et accompagner la transition écologique, la communication doit se remettre en question et s’engager pleinement dans le mouvement de transformation nécessaire à l’équilibre social et environnemental. Elle doit intégrer les nouvelles règles sur les allégations environnementales et savoir interagir avec son public à des interpellations de plus en plus radicales. La communication doit faire preuve de transparence et ne pas occulter les points faibles et le travail qui reste à accomplir. Selon l'Etude Sustainable Brands 2022 de Imediacenter, 73 % des Français déclarent que les marques ne communiquent pas suffisamment sur leurs engagements. Pour éviter les accusations d’opportunisme, la communication doit d’abord répondre à cette demande d’information, avec pédagogie.
Du croisement entre une RSE qui mesure et pilote les impacts, et une communication basée sur l’émotion et le partage, peut naître un discours inspirant. Directions de la RSE et de la communication doivent plus que jamais travailler ensemble à de nouveaux récits et faire la pédagogie des engagements RSE. Ces deux domaines ne sont finalement pas si éloignés. Mais il leur faut sans doute mieux partager leurs objectifs et leurs pratiques métier. Car dans toutes les entreprises (ou presque), nous faisons le même constat, celui d’une puissante envie de s’engager, de contribuer collectivement aux transformations en cours.
La Raison d’être telle qu’elle est formulée dans la loi Pacte incite les entreprises à passer à un niveau de durabilité dit « fort ». Autrement dit, il s’agit d’aller plus loin dans les actions RSE déjà engagées, d'aller plus loin dans la compréhension pour mieux répondre à l’urgence environnementale.
Cette invitation à accélérer exige des directions de la communication et de la RSE de collaborer de façon encore plus étroite, quitte à accepter de se remettre en cause et à faire évoluer leurs pratiques respectives.
• Direction RSE : appréhender la transformation de l’entreprise avec une vision globale qui intègre, bien sûr, les enjeux durables mais également l’innovation, les interactions territoriales, etc.
•Direction Communication : intégrer les impacts sociaux et environnementaux comme des éléments de réflexion stratégiques. Il ne s’agit plus seulement de communiquer « sur » la RSE mais d’intégrer la RSE à la conception et à la diffusion de tous les messages de l’entreprise.
La transformation durable des entreprises implique l'ensemble de l'organisation, tous les métiers de l'entreprise, et toutes les parties prenantes externes. Pour les faire adhérer à long terme, la communication et la RSE ont tout intérêt à s'unir et à jouer la carte de l'intelligence collective. Ceci est d'autant plus vrai qu'il faut agir vite en matière de décarbonisation, de biodiversité, etc.
Plus de créativité pour sensibiliser les consommateurs à adopter de nouveaux usages et comportements plus vertueux : l'objectif n'est plus seulement de promouvoir une organisation, ses activités, ses produits et/ou services, mais aussi de contribuer à l'avènement d'une nouvelle société en phase avec les limites de la planète. La communication est le vecteur de transformation culturelle qui participe à préparer l'opinion, à modifier les normes sociales, à faire évoluer ou changer les perceptions et les imaginaires. Elle doit travailler main dans la main avec la RSE pour inventer des formats qui laissent plus de place et de temps aux explications et aux échanges, construire des partenariats avec la société civile, les ONG et les pouvoirs publics, et ne plus hésiter à partager des données sur l'état d'avancement de l'entreprise.
La plateforme Civitime permet de développez le sentiment d’appartenance de vos équipes en les mobilisant sur vos enjeux RSE. En utilisant des mécaniques jeu, construites avec des experts de l'engagement qui s'appuient sur des leviers psychosociaux, Civitime est capable de diffuser vos messages tout en impliquant pleinement vos collaborateurs pour que demain ce soit les premiers ambassadeurs de vos initiatives développement durable.
Pour en savoir plus, découvrez en vidéo le retour d'expérience de Plastic Omnium qui a réussi à fédérer ses équipes autour de sa démarche RSE.
