Mener une transformation digitale nécessite beaucoup de gestion du changement. C’est peut-être l’aspect le plus chronophage et énergivore. Pourquoi ? Les organisations engagées dans un parcours numérique doivent repenser les rôles et les processus. Par conséquent, même si elles anticipent des perturbations externes à la suite du changement, il est également probable qu'il y ait du remous en interne. C'est pourquoi les idées numériques "fun" peuvent ne pas sembler si fun pour les parties prenantes internes. En fait, il peut même y avoir des réactions très hostiles.
Pour ces raisons, le chemin est semé d’embûches. Le rythme et l'ampleur du changement peuvent perturber les collaborateurs et se manifester sous forme de résistance. Cette résistance peut être particulièrement forte chez les cadres intermédiaires. Ce niveau de l'organisation est particulièrement touché par la transformation numérique.
Nous avons identifié trois facteurs :
Tout d'abord, montrer l'opportunité, pas seulement la menace. Nous savons que les cadres attendent de leurs dirigeants un sens de ce que l’organisation cherche à accomplir. Ils veulent de la clarté pour bien comprendre la stratégie et absorber les changements.
Mais surtout, créer un récit pour acculturer les collaborateurs. Une éducation constante est essentielle à la numérisation, ce qui signifie que les leaders de la transformation numérique doivent se rendre partout, déjeuner avec les équipes, participer aux réunions, être accessibles sur l’intranet… en bref être au contact des collaborateurs. L'importance de l'engagement ne peut pas être sous-estimée. Elle est même centrale pour le succès du projet.
Les départements de la formation ou de la communication interne doivent promouvoir cela, à travers des efforts permanents et récurrents pour aider les cadres, puis l’ensemble des collaborateurs à :